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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 

Un défilé en fanfare à Treichville

Mercredi 02 Mai 2012
 
 

Les travailleurs et travailleuses réunis au sein de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci) ont célébré, hier, à l'instar des autres pays du monde entier la fête du travail aux sons de fanfares et musiques urbaines. Vêtus de pagne à l'effigie de l'Union pour certains et de tee-shirts pour d'autres, ces hommes et femmes, avec à leur tête Adé Mensah, le secrétaire général et plusieurs autres membres ont participé à un défilé avant de regagner le grand amphithéâtre de la Bourse du travail à Treichville A cette tribune, Amichia Niamkey, membre de l'Ugtci, a égrené le chapelet des revendications des travailleurs. Il s'agit en grande partie des revendications liées à la cherté de la vie due à certains facteurs dont le racket sur les routes. « Alors que les salaires dans le secteur privé n'ont connu aucune augmentation notable et que ceux de l'administration publique sont bloqués depuis bientôt 30 ans», dit-il. Une situation, vécue difficilement par les travailleurs qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. C'est pourquoi, l'Ugtci demande, avec insistance au gouvernement la baisse du prix de l'eau, de l'électricité, du transport, du gaz, de l'huile, du lait, de la viande etc. Amichia Niamkey a souhaité également le déploiement de brigades de contrôle des prix sur le territoire national et que des sanctions soient prises en l'encontre des contrevenants. Aussi, a-t-il recommandé le réajustement des salaires par la revalorisation des barèmes dans le secteur privé, et le déblocage des salaires et avancements à la Fonction publique. Il a invité les autorités à l'application immédiate des accords conclus avec le patronat, relative à la revalorisation du Smig. Au nombre de ces revendications, celles relatives aux droits et à la promotion des femmes ont été abordées. Mme Ballet Anne Marie a souhaité la révision du dispositif portant fixation de l'impôt général sur le revenu (Igr) des femmes, la proclamation du 8 mars de chaque année, Journée fériée, chômée et payée comme dans certains pays de la sous-région.

 

GRACE OUATTARA
 
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